lundi 30 novembre 2009

Le dialogue intérieur, connaitre et intégrer nos subpersonnalités

Ce livre est écrit par Hal et Sidra Stone, deux docteurs en psychologie américains qui ont mis au point cette technique du dialogue intérieur dont ce livre est remplit d’exemples.
L’idée de départ est que nous sommes constitués de différentes «personnalités intériorisées» que ces auteurs appellent des subpersonnalités ou schémas d’énergie.
Le but du dialogue intérieur est de prendre contact avec ces différents schémas d’énergie, de les différencier, afin de prendre conscience de toutes ces subpersonnalités qui cohabitent en nous. Certaines prennent beaucoup de place, d’autres sont plus ou moins reniées. Parfois, un de ces schémas d’énergie peut-être tellement renié qu’il en devient «démoniaque» selon les auteurs, ce qui veut dire qu’il va agir à notre insu et d’une façon totalement inopportune.
En favorisant le dialogue intérieur, nous développons ce qu’Hal et Sidra Stone appellent «un égo de conscience». C’est-à-dire que nous devenons conscients de «qui» est en train de parler. En clair, nous devenons observateurs de nos schémas d’énergie et de nos fonctionnements. En plus, en allant à la découverte de nos subpersonnalités reniées, nous redonnons la voix à nos trésors perdus : le but ultime du dialogue intérieur étant de réintégrer tous nos schémas d’énergie pour retrouver notre totalité et avoir accès au vrai «choix», c'est-à-dire, à la voix qui nous convient le mieux à cet instant précis.
Ce dialogue se fait avec un faciliteur, qui est un thérapeute qui, en vous posant certaines questions et en vous faisant changer de place permet à la subpersonnalité choisie de s’exprimer.
Dans ce livre, vous découvrirez certainement des subpersonnalités que vous connaissez bien, tel le protecteur régisseur, le juge, l’activiste, le perfectionniste, la bonne mère, la bonne fille, le critique, etc. qui font partie des subpersonnalités primaires. Dans celles qui sont reniées, vous trouverez, l’égoïste, la mère négative, l’enfant effrayé, l’enfant vulnérable, l’enfant joueur, celui qui ne fait rien, le hippie, etc.
J’avais déjà lu ce livre, il y a quelques années et je l’ai relu avec beaucoup de plaisir en ayant à l’esprit que tous ces dialogues pourraient très bien se faire aussi dans le Journal Créatif avec la technique du dialogue que nous utilisons habituellement.

samedi 28 novembre 2009

Dessin focusing

Focusser sur un espace, une douleur, une émotion, un ressenti et le faire parler est une façon de faire du focusing et c’est quelque chose que l’on peut très bien adapter dans le journal avec le dessin.
Anne Marie Jobin, nous a demandé de marcher tranquillement en focussant sur notre centre (le ventre) et en imaginant qu’une corde nous tirait en avant. Nous avons fait cela pendant quelques minutes en entrant de plus en plus profondément dans notre centre. Puis nous sommes allées le dessiner tout en restant centrées sur notre ressenti. Ensuite nous sommes allées dans notre cahier pour y inscrire nos commentaires.
Pour moi, mon dessin représente une boule de paix, d’énergie, de lumière posée dans un écrin et bien soutenu en haut et en bas par le ciel et la terre.
Cet exercice m’a permit de reconnecter avec cette force en moi, de la ressentir et le fait de la dessiner et de l’afficher dans mon bureau, m’aide à me rappeler sa présence et me fait beaucoup de bien.

jeudi 26 novembre 2009

Prier en couleur

Cette fin de semaine, je suis allée à un atelier donné par Anne Marie Jobin sur la présence à soi. Inutile de vous dire que je me suis régalée. C’était une magnifique fin de semaine très ressourçante dont je n’ai pas fini de vous parler.
Voici un très beau petit livre qu’elle nous a fait découvrir, (en anglais seulement) : « praying in colour » écrit par Sybil MacBeth. Cette auteure propose d’écrire le nom d’une personne pour laquelle nous voulons prier sur une feuille blanche et d’y mettre de la couleur tout autour en restant centré sur la personne et en priant pour elle. Cela donne de magnifiques dessins et apporte une détente et une présence très intéressante.
Pour nous faire essayer cette technique, Anne Marie nous a proposé de prendre une qualité et de dessiner autour tout en pensant et en devenant cette qualité. J’ai adoré faire cet exercice. Au fur et à mesure du coloriage, la qualité m’a montré différentes facettes. Je me suis rappelée des moments ou je l’ai utilisé et d’autres ou j’aurais pu l’utiliser. C’était très enrichissant, et comme vous pouvez le voir sur mon dessin ça donne quelque chose de très joli visuellement. Je n’étais d’ailleurs pas la seule à aimer cela car nous étions plusieurs à continuer nos dessins pendant les pauses, et c’était très amusant de voir toutes les différentes possibilités de créativité que cette technique apporte.
Essayez par vous-même et venez m’en reparler!

mardi 24 novembre 2009

Analyser un rêve

Voici une autre façon d’interpréter les rêves que j’ai adapté à ma manière à partir du « journal intime intensif » de Ira Progoff.

Noter le rêve ou le morceau de rêve tel que nous nous en souvenons sans l’analyser ou l’interpréter.
Assis en silence, retrouver le lieu ou notre rêve s’est produit afin de le revivre et de lui permettre de se poursuivre. Nous laissons l’atmosphère du rêve se recréer
Nous laissons librement les images, sentiments et actions se manifester comme dans un rêve ordinaire, nous le laissons poursuivre son chemin.
Nous pouvons parfois verbaliser un passage pour mieux le retenir
Nous consignons en même temps notre expérience les yeux entrouverts et nous continuons le rêve jusqu'à ce qu’il se termine de lui-même.
Nous relisons ce que nous avons écrit et prenons conscience des sentiments et émotions que nous avons éprouvés pendant l’expérience.
Si d’autres réactions jaillissent et viennent s’y ajouter, nous les consignons également.
Certaines questions nous aideront à mettre en relief le processus intérieur afin que nous puissions identifier ce qui se passe en nous et le décrire.
Quels étaient nos sentiments au moment où ces expériences ont eu lieu?
Quelle atmosphère les entourait, quel en était le ton?
En ce moment, quelles émotions et prises de conscience surgissent alors que vous vous relisez?
Un mouvement ou un sens se dessinent-ils?
Voyez-vous dans son symbolisme un thème particulier, un élément signifiant qui a un message à vous communiquer?
Avez-vous senti la présence de ce sens ou de ce message dans la Rêverie en pénombre au moment où elle avait lieu?
Ou, au contraire, ne percevez-vous ces signes que maintenant, alors que votre rêverie est consignée et que vous êtes en train de la relire d'un trait, consciemment?

Ce processus nous donne une piste à suivre, un dialogue à ouvrir avec quelqu’un ou quelque chose, un carrefour délaissé à interroger.

dimanche 22 novembre 2009

Histoire de hasard

Voici un exercice que je fais et que j’utilise très souvent dans mes ateliers parce que je l’aime vraiment beaucoup. Il est amusant, relaxant et permet de partir dans l’imaginaire.

Il est ici, expliqué par Anne Marie Jobin dans son livre : « Fantaisies et Gribouillis »

« Préparation : Ayez papier et crayon, ainsi que des enveloppes avec différents éléments à tirer au hasard (personnages, lieux, action, objet, pouvoirs spéciaux, animaux, etc.). Vos éléments peuvent être de type conte de fées (sorcière, baguette magique, forêt enchantée, etc.) ou contemporain (coiffeuse, ordinateur, salle de quilles, etc.) et être utilisés séparément ou ensemble. Des images peuvent aussi faire partie des éléments à tirer au hasard.

Action : Prenez au hasard des éléments qui devront faire partie de votre histoire, selon ce que vous aurez décidé (par exemple : 2 personnages et un lieu). Ecrivez ensuite une histoire où ces éléments doivent absolument se retrouver. Par exemple, écrivez une histoire drôle comprenant une sorcière, un salon de coiffure et une épidémie (personnage, lieu et événement) ou un fait divers incluant un couteau, une explosion et une salle de bain (arme, action et lieu du quotidien). Si vous avez du mal à démarrer, commencez avec une phrase qui vous propulse ailleurs, comme : Cela se passait dans un lieu où personne n'avait jamais mis les pieds... Permettez-vous d'être fantaisiste ou d'aller dans l'absurde et surtout, amusez-vous !

Retour : Avez-vous réussi à dépasser votre manière habituelle d'écrire ? Sachez que certaines combinaisons sont de véritables défis pour l'imagination, tandis que d'autres nous guident facilement. »

mercredi 18 novembre 2009

MERCI LA VIE !

Cela fait maintenant quelques années que je regarde passer la Vie avec un regard complètement émerveillé. Plus j’avance et plus je suis fascinée par tout ce que je découvre et mon cœur est rempli de gratitude envers la Vie.
Je la remercie pour chaque instant, pour chaque seconde qui passe car, de plus en plus, je réalise la grandeur, la beauté, la sagesse de cette énergie qui m’entoure, de ce flux d’amour dans lequel je baigne, de cette force qui m’amène sans cesse à me dépasser, à me confronter à mes limites, à aller plus loin.

Chaque soir, je remercie la Vie pour tout ce que j’ai pu accomplir dans ma journée, pour la chance d’être vivante, en bonne santé, pour mes enfants et petits-enfants, pour ma famille, mon travail, pour les sourires que j’ai donnés ou reçus, les échanges ou les partages qui ont eu lieu, les compréhensions que j’ai pu faire et toutes ces choses que j’ai accompli durant ma journée.

Je remercie aussi, chaque fois, pour tout ce qui à priori pourrait paraître négatif car je sais qu’il y a toujours une bonne raison à tout et il faut simplement que je la découvre. D’ailleurs, parfois les larmes me montent aux yeux et mon cœur se gonfle de gratitude, quand, tout à coup, je réalise comment les choses se sont mises en place pour que j’en arrive à cet instant présent, à la résolution parfaite d’un problème. C’est wow! Merci, Merci infiniment la Vie!

Et puis, il y a tous ces grands et petits mercis. Merci pour la chance que j’ai de vivre dans un pays libre où les femmes sont respectées. Merci pour la chance que j’ai de pouvoir manger à ma faim et d’avoir un toit sur la tête, de m’endormir dans un bon lit chaud.

Merci pour le bonheur d’avoir pu garder, à travers les péripéties de la vie, une bonne relation avec mes enfants, de pouvoir être là pour les soutenir et les encourager. Merci aussi d’ailleurs pour ces merveilleux enfants qui m’ont appris sûrement bien plus que ce que moi j’ai pu leur apprendre, pour la joie que j’ai eu à les voir grandir et la fierté que j’éprouve à les regarder vivre.

Merci encore pour l’abondance dans ma vie qui me permet de voyager, de travailler quand j’en ai envie, de me faire des petits et grands plaisirs et aussi de pouvoir gâter ma famille.

Merci aussi pour cette enfance qui n’a pas été facile, mais qui m’a amenée à être ce que je suis aujourd’hui. Pour cet instant de grâce, où dans un moment de grande souffrance, ma conscience s’est ouverte et m’a permis de comprendre que je me trompais de chemin, que la vie n’est pas faite pour souffrir, mais bien pour être heureux. Ah oui! Il n’y a pas de plus grand merci que celui-là. Cet instant-là a fait basculer ma vie!

Encore merci pour ces petits moments qui me facilitent la vie: cette place de stationnement qui m’attend, le chemin que je retrouve par « hasard », la lumière qui passe au vert quand j’arrive, une amie qui m’appelle pour me donner l’information que je cherchais justement.

D’ailleurs, en parlant d’amie, je remercie infiniment la Vie pour toutes ces merveilleuses personnes qu’elle a placées sur mon chemin; les amies sont une richesse extraordinaire et je me considère vraiment chanceuse de les avoir dans ma vie et de pouvoir partager certains moments avec elles.

Il y a aussi mon corps que je remercie souvent, sûrement pas assez d’ailleurs, et pourtant quelle merveille d’avoir un corps en parfaite santé, des organes qui fonctionnent parfaitement, des mouvements qui se font en souplesse, une bonne vue, une bonne oreille, une bonne digestion. Merci mon cher corps pour tous ces moments où je n’ai pas besoin de penser à toi et où tu travailles si fort pour moi.

Quand je pense à tous ces petits et grands moments qui s’ajoutent, à la fin de la journée, je suis éperdue de gratitude. Dans le fond, je crois qu’il n’y a pas de plus grande richesse que celle d’être consciente de tout ce que j’ai déjà, et je remercie la Vie d’avoir ouvert mon cœur et mon esprit à cela.

lundi 16 novembre 2009

La poésie

Je sais que j’ai déjà écrit un article en ce début d’année sur le poème, mais il me semble que nous ne laissons pas assez la poésie s’infiltrer dans nos écrits. Un poème fait du bien au cœur et à l’âme. Il me semble qu’il s’adresse directement à quelque chose de pur en nous. En écrire un à la suite d’un exercice dans le journal est toujours très nourrissant.

Voici ce que dit Anne Marie Jobin dans son livre : « le Journal Créatif »
« Inclure l'écriture poétique dans le journal créatif est riche et rafraîchissant. Il ne s'agit pas nécessairement d'écrire en rimes mais de laisser danser les mots de façon à ce qu'ils créent des atmosphères et des sentis particuliers. Comme c'est une façon différente d'écrire, cela permet d'explorer les choses sous un autre angle. La poésie ouvre l'imagination, parle en images. Elle crée une satisfaction et un plaisir différents de celui de l'écriture régulière. Elle se combine souvent à d'autres techniques.
Trucs: II faut se mettre dans un état d'esprit particulier pour écrire de cette façon, comme si on «pensait en musique». En général, le meilleur truc est de laisser chanter et danser les mots, de les laisser couler avec rythme. Se détendre est de mise... Se rappeler que le journal créatif vise l'exploration d'abord et que si on veut faire une pièce poétique plus travaillée, on peut le faire par la suite. »

La vie
Toujours surprenante,
Parfois agaçante et dérangeante,
Aussi, souvent joyeuse,
Mais ne nous voilons pas la face,
A certain moment porteuse de tristesse,
La vie est un cours d’eau
Gambadant ou tumultueux
Qui rend notre vie sur terre
Aussi riche et passionnante
Qu’un voyage qui n’a rien d’un long fleuve tranquille !


Dominique

samedi 14 novembre 2009

Où j’en suis et où je vais ?

Faire 4 dessins spontanés à la suite.
- pour le 1er dessin, posez-vous la question : ou en suis-je maintenant dans ma vie
- pour le 2éme dessin, demandez-vous : qu’est ce qui émerge dans ma vie maintenant ? Quelle est ma prochaine étape ?
- pour le 3éme dessin : qu’est ce qui se trouve sur mon chemin, qu’est ce qui me retient ?
- et pour le dernier : quelle qualité ai-je besoin de développer pour passer à travers mon blocage ?
Lorsque vous avez terminé, regardé vos 4 dessins et dégagez tout ce que vous pouvez y voir. Ecrivez votre réaction à chaque dessin, ce que vous sentiez ou pensiez en le faisant. Qu’est ce que les couleurs ou les formes ont à vous dire ? Éventuellement vous pouvez faire un dialogue avec chaque dessin pour lui demander sa signification.

jeudi 12 novembre 2009

Susciter et développer une qualité désirée

C’est un exercice que j’ai trouvé dans un livre sur la psycho synthèse et que j’ai adapté librement à ma façon.

Pensez à une qualité que vous désirez : ex : la sérénité, la patience, le courage, la joie, la paix, la compassion, etc. Pensez maintenant à cette qualité, quelle est sa nature, sa signification ? Laissez les idées, les associations, les intuitions venir librement. Notez dans votre journal tout ce qui vous vient concernant cette qualité. Réalisez sa valeur, son but, son usage. Faites son éloge. Laissez la s’exprimer sur votre visage et dans votre corps.
Puis écrivez une histoire tirée d’une expérience vécue ou vous utilisez pleinement cette qualité, mettez y beaucoup de détails, votre ressenti, vos émotions, sentez vous irradier cette qualité.
Ensuite, fabriquez une carte ou vous écrivez cette qualité en utilisant les couleurs, lettrages et formes qui expriment le mieux cette qualité et mettez cette carte en évidence dans un endroit ou vous pourrez la voir le plus souvent possible.

mardi 10 novembre 2009

Le mandala

Voici une forme de mandala que j’utilise parfois à la fin d’un atelier ou comme dans ce cas ci à la fin de mon cahier pour rassembler tous les mots ou les images importantes de l’atelier ou du cahier. C’est une sorte de récapitulatif et c’est très enrichissant à faire, de plus, sa forme condensée vous permet d’en retirer le plus important et de l’avoir sous forme visuelle en un seul endroit.
Vous tracez un petit cercle au centre de votre page et un grand cercle tout autour. Vous divisez ensuite ce grand cercle en 4 sections. Au centre du mandala, placez un symbole qui vous représente (dessin, mot, collage) et dans chaque section, vous y mettez des mots, des dessins, des phrases que vous trouvez en feuilletant votre cahier et qui sont important pour vous.
Comme toujours quand vous avez terminé, vous pouvez écrire tout autour ou sur la page suivante tout ce que ce mandala récapitulatif vous inspire.

dimanche 8 novembre 2009

Le dialogue avec les personnes

Voici un exercice trouvé dans le livre d’Ira Progoff : « le journal intime intensif » qui permet de dialoguer avec des personnes avec lesquelles nous avons eu une relation à un moment ou un autre de notre vie.
D‘abord nous choisissons une personne avec laquelle nous voulons dialoguer, nous écrivons son nom dans le haut de la page. Nous nous remémorons la relation que nous avions avec cette personne et en une courte phrase nous décrivons l’essence de cette relation.
Puis, nous écrivons un commentaire de 2 ou 3 paragraphes pour refléter nos pensées mais surtout nos sentiments envers cette personne, nous décrivons les différentes phases que la relation à traversé, ce qu’elle a d’enrichissant et de frustrant, ce qui y est exprimé et ce qui y est caché. Nous terminons en exprimant librement ou en sont les choses et en ajoutant nos espoirs et nos craintes par rapport à cette relation.
Après cette étape, nous relisons ces paragraphes et nous ajoutons à la suite ce que nous ressentons en les lisant, nos émotions, nos pensées, etc.
Ensuite, assis en silence, nous dressons la liste des pierres de gué (les moments clés, les événements les plus importants qui ont eu lieu dans sa vie depuis sa naissance et que nous connaissons) en nous mettant à sa place : je suis née, je me suis marié etc.
Puis nous fermons les yeux, nous respirons tranquillement et nous pensons à cette personne, à toutes les pierres de gué que nous venons de noter, nous laissons venir les images, nous les laissons se former et défiler de leur propre chef. Le point focal de ces images est la personne et notre relation avec elle. Nous contemplons ces images et les transcrivons.
Enfin, au sein de cette atmosphère et entourés par ces images, nous nous concentrons sur cette personne. Nous sentons sa présence et nous laissons le dialogue s’engager. Nous lui parlons et elle nous répond et nous écrivons ce dialogue.
Une fois que le texte du dialogue est terminé, nous faisons à nouveau le calme en nous. Nous prenons conscience des émotions que nous avons ressenties et nous les consignons.
À la fin, nous relisons ce dialogue et si d’autres émotions surgissent nous en prenons note également. Nous pouvons le relire à haute voix aussi et nous notons toutes les prises de conscience qui résultent de cet exercice.
Dans une semaine ou plus, nous pouvons relire ce dialogue et consigner nos nouvelles impressions et même le reprendre et le continuer.

vendredi 6 novembre 2009

Le journal intime intensif

C’est un livre écrit par Ira Progoff dans lequel, il nous détaille ce qu’est le journal intime intensif. Les concepts de base et les principales techniques utilisées dans sa méthode y sont développés. Ardue, complexe, mais prodigieusement intéressante cette façon de faire du journal est (comme le dit le titre) très intensive et nous permet d’explorer notre vie sous toute ces facettes.
Le journal intime intensif est un journal à section dans lesquels, on fait des allers-retours à l’aide de différents exercices. Chaque section étant réservée à un travail particulier.
Dans les 4 premiers chapitres de ce livre, Ira Progoff, vous explique comment est né le journal intensif, les principes de sa méthode et comment se déroule un atelier. Ensuite, dans les autres chapitres, il présente en détail chacune des sections, ainsi que l’exercice à y effectuer.
Parmi ces exercices, vous trouverez de nombreux dialogues, avec le corps, les personnes, les événements, la sagesse intérieure et aussi les images en pénombres, sorte de relaxation dans laquelle, on laisse venir les images et les associations d’idées qui se présentent sur un sujet choisi. Il y a également les pierres de gué et les carrefours avec des recherches sur les chemins suivis et délaissés. Les rêves aussi y sont travaillés d’une façon vraiment inédite.
Ceux sont les allers-retours entre toutes ces sections qui font la complexité, mais aussi la beauté et la force de ce journal.
Dans son dernier chapitre, il explique que les données consignées dans le journal en ressortent sous des formes nouvelles et stimulent d’autres expériences et qu’il y a un processus d’auto équilibration et d’intégration de la vie qui se met en place.
Il termine par ces phrases : « le cahier du journal intensif devient l'incarnation de notre vie intérieure. II est le laboratoire dans lequel nous explorons et expérimentons les possibilités de notre vie. Il sert également de sanctuaire où nous nous réfugions pour mener nos expériences les plus intimes, les plus profondes et universelles. Mais surtout, le processus du Journal intensif est notre atelier intérieur, le lieu où nous pouvons modeler l'œuvre d'art qu'est notre vie. »

mercredi 4 novembre 2009

Le gribouillis

Ne sous estimez pas le gribouillis. Il peut parfois vous apporter des surprises comme dans celui-ci-contre. Les yeux fermés, j’ai choisi 2 couleurs qui, comme vous pouvez le constater sont quasiment identiques. Ensuite j’ai tracé rapidement 2 dessins avec chacun des crayons sans réfléchir. J’ai simplement suivi le mouvement commencé par ma main. En regardant le résultat, j’ai réalisé que les 2 spirales étaient cote à cote et j’ai eut l’impression de 2 yeux me regardant. J’ai donc volontairement accentué l’effet des 2 yeux et pris des notes sur ma page de ce que cela m’inspirait.
C’est toujours intéressant quand vous faites un gribouillis, d’y rechercher un petit personnage, un petit symbole, parfois un chiffre ou quelque chose qui vient vous parler.
Ce petit exercice vous prendra juste quelques minutes de votre temps et peut vous en apprendre un peu plus sur vous-même ou sur ce qui se passe dans votre vie.

lundi 2 novembre 2009

Entretien avec son ombre

Voici un exercice de Nancy Rosanoff auteure de « Intuition Workout »
Cet exercice est utilisé pour résoudre un problème dans votre vie actuelle.
1ére étape :
Sélectionnez une carrière ou un emploi que vous ne choisirez jamais de faire et inscrivez-le sur votre page.
2éme étape :
Imaginez une personne qui adorerait faire ce travail et qui aurait toutes les aptitudes. Imaginez que cette personne à fait ce travail toute sa vie.
3éme étape :
Imaginez que vous êtes assis à coté de cette personne.
· Demandez-lui ce qui fait qu’elle se sent bien dans ce travail
· Demandez-lui de décrire plusieurs de ses qualités, caractéristiques ou aptitudes qui la destine en particulier à cet emploi que vous-même, vous ne choisiriez jamais.
Inscrivez les réponses sur votre feuille et voyez comment ces réponses peuvent vous aider à résoudre votre problème.